J’ai fini j’fais koâââââ ? Je peux colorir ?

Deux semaines après ma première rentrée scolaire, un bilan s’impose.
1) Je m’amuse bien.
2) J’ai régulièrement mal à la gorge et au crâne (j’ai même été obligée de porter mes lunettes, c’est dire).
3) J’ai d’ores et déjà interdit à mes élèves de me demander : « Maîcreeeeesse, j’ai fini je fais quoiiiiiii maintenant ? » parce que je me suis pris la tête à leur trouver des docs, à les photocopier, à les installer en classe et à leur expliquer que quand ils ont fini leur travail, ils se servent dans ces docs pour continuer à travailler seuls.
4) J’ai déjà eu droit à « Houla, c’est le bazar sur ton bureau maitresse ! ». Ce à quoi je n’ai pas répondu « et encore, t’as pas vu chez moi ma poulette! ».
J’ai également eu droit à « mais pourquoi t’arrives en retard pour venir nous chercher à la récré ? » Ce à quoi je n’ai pas répondu « parce que je suis grave à la bourre sur mes préparations et que donc je fais ce que je peux, espèce de peste. »
5) J’ai eu 2 dessins et un scoubidou (maigre récolte!)
6) Même si j’ai rarement aussi peu dormi de ma vie et que je croule sous le boulot et que j’ai l’impression que je vais mourir de fatigue, je ne reculerai pas, parce que j’ai l’impression qu’enfin, ma vie prend un peu de sens !
7) Les « je m’ai trompé » et « je peux colorir? » que je pensais légendaires mais que j’ai entendus en classe me font dire que j’ai encore un peu de boulot devant moi…

Allez, c’est pas tout ça mais… j’ai du boulot !

Le retour de la maîtresse masquée !

Ayé, plus d’un an s’est écoulé.
Un an sans poster, sans penser à autre chose qu’à mon objectif premier : devenir maîtresse.
C’est maintenant chose faite. JE SUIS MAÎCRESSE D’ÉCOLE !!! Avec le cartable, le chemisier à col claudine, l’alternance voix douce/grosse voix qui va bien.

Je ferai ma première rentrée en tant que vrai maîtresse dans une semaine, dans une classe de cp-ce1. Même pas peur ! (Enfin, mortifiée de l’intérieure, ça compte ou pas ?)
Quel bonheur de revenir ici ! Je réalise maintenant à quel point ça m’avait manqué !
I'm back !
Je vous propose de vous embarquer avec moi dans les mois qui viennent ! Promis, je ne parlerai pas de pédagogie et je ne parlerai même pas que d’enfants (Arg non, pitiéééé!). Mais je vous jure de partager avec vous mes grands moments de solitude face à la vérité-toute-crue-qui-sort-de-la-bouche-des-enfants.
J’ai déjà quelques anecdotes à vous confier (avec beaucoup de pipi-caca et vomi inside !)

J’ai maintes fois pensé à reprendre ce blog durant l’année qui s’est écoulée. Mais je n’avais plus la tête à ça et je l’aurais mal fait. Et même si écrire me manquait de plus en plus, je me voyais mal vous décrire ma morne vie de réviseuse de concours à fond les ballons. Je suis devenue une No Life plongée dans mes livres. Pour le coup, il y aurait eu des chances pour que ce blog tourne au blog pédagogique… Ceci dit, j’ai à plusieurs reprises eu envie de vous décrire ma vie de maîtresse contractuelle une journée par semaine dans une école maternelle. Mais il n’est pas trop tard pour vous relater les bons mots des tous petits, et surtout, tout ce que ça a provoqué chez moi qui, disons le franchement, n’avait aucune connaissance des enfants si petits !

Bref, je continuerai à vous parler de mes moments de solitude face à la vie en général, de mes questionnements hautement existentiels, des voyages que je fais, des gens bizarres que je rencontre et de mon esthéticienne, of course ! (Si je peux vous avouer un truc, c’est que même elle je ne l’ai quasiment pas vue pendant un an… c’est dire mon état !!)

Bref, qu’on se le dise : I’m back !!

Devenir Maîtreeeesse ! Step one : check !

Pfiou ! Il y a longtemps que je n’ai pas donné de nouvelles ! Après mes vacances à Dubaï, j’ai eu un gros coup de mou.

Que faire de ma vie ?

Beh oui. Je me retrouvais au chômage, avec des propositions de boulots tous plus pourris les uns que les autres, sous payés et déprimants.

Et puis je me suis lancée comme freelance et j’ai commencé des sites pour des clientes.

Mais l’idée qui me trottait dans la tête depuis quelques mois s’est fait de plus en plus présente : devenir instit’. J’ai grandi dans une famille de prof, d’instit’ et, lorsque j’ai eu mon bac, je pensais moi aussi m’engager dans cette voie.
C’était sans compter sur les études qui m’ont emmenée sur un autre chemin.

Et puis là, avec toute la pub de l’éducation nationale, l’idée refait surface et s’imprègne, petit à petit. L’Homme est super enthousiaste à l’idée qu’un jour, je sois maîtresse. Et moi je doute.

Et puis finalement, mi-janvier, je me lance.

Je m’inscris au CRPE, le Concours de Recrutement des Professeurs des Écoles, et me plonge dans les révisions avec dans l’idée de devenir ÇA :
marion-cotillard-dikkenek

(Pour ceux qui n’ont pas vu Dikkenek, ma référence tombe complètement à plat. C’est triste.)

Pendant 5 mois et demi, j’ai bossé, bossé et re bossé. J’ai arrêté de me poser des questions et j’ai foncé.

Résultat : il y a 2 jours, j’ai appris la merveilleuse nouvelle : je suis ADMISSIBLE !

Je n’y croyais pas. Le seuil d’admissibilité a beaucoup augmenté et ils ont pris peu de monde.

Mais c’est fait. Une nouvelle vie s’offre alors à moi.

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Je vais être maîtresse ! (Restent quand même les oraux à assurer…) Maîtresse ET webmaster !

Et je vais tenter de donner un second souffle à ce blog !

En attendant : bonne vacances à ceux qui y sont déjà  et à très vite !

Dubaï #3 : La petite maison dans le désert (ou appelez-moi Reine du désert)

Voilà. Ainsi s’achève mon voyage à Dubaï. J’aurais pu en écrire des tartines, mais était-ce vraiment nécessaire ? Mon séjour s’est terminé en apothéose, avec l’invitation de M. Mo, un jeune emirati de 23 ans.

Le jeune homme nous a convié dans la résidence secondaire de ses parents, à 30 minutes de Dubaï.

Très attachés aux traditions, il n’est pas rare que les locaux possèdent une maison dans le désert. Mais ce n’est pas forcément comme on l’imagine.

En effet, sa « ferme » n’est autre qu’une immense villa plantée au milieu des dunes. Paysage à couper le souffle, endroit magnifique qui donne envie d’y rester, toujours.

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Le jeune homme qui nous invite est encore étudiant. En réalité, ses parents ne viennent jamais dans cette maison, préférant la ville. Mais lui, il est très attaché à ses datiers. Il en a planté seul environ un millier et produit ses propres dates. C’est son passe-temps. Donc entre les cours, il vient souvent se ressourcer ici. Il nous fait visiter sa petite exploitation.mo3

Des employés sont là pour veiller sur le bon fonctionnement de la maison.

Près de là, plusieurs fermes de chameaux. M. Mo nous y emmène. La nuit tombe, nous roulons dans le sable et allons (à nouveau) faire connaissance avec les bêbêtes.

Un petit est né il y a 5 jours. M. Mo essaye de l’attraper pour qu’on puisse le carresser, mais maman chameau n’est pas trop trop d’accord. C’est ainsi que je découvre avec stupéfaction qu’un chameau, comme un lama, peut cracher sur celui qui l’énerve un peu.

M.Mo se prend un gros crachat de chameau en pleine face, et laisse tomber l’idée d’attraper le bébé. Dans une cage, au sein de l’enclos, un mâle comence sérieusement à s’énerver. Il se roule par terre et aimerait bien sortir monter quelques chamelles. J’apprends à cette occasion qu’on ne mélange pas les mâles et les femelles (sauf pour accouplement) et que les mâles peuvent vous tuer s’ils sont en colère. Bien. Je suis de plus en plus à l’aise dans cet enclos, moi…

Nous finissons par dire adieu aux chameaux, pour repartir dans la villa, toute éclairée la nuit.

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C’est simplement sublime.

Mo nous a commander un repas. Nous sommes une dizaine, mais il a commandé pour 40, au cas où… Nous voilà donc à manger du riz Biryani (mmmhhh!) en plein désert. Je me prends désormais officiellement pour une princesse.

Et puis vient le temps où il faut rentrer. Où le rêve s’achève, et que mon carrosse se transforme en citrouille.

J’ai découvert, grâce à M. Mo, une autre culture. Nos réalités ne sont pas les mêmes. Je ne joue pas à me choper 120 000€ d’amende avec mon 4×4 et mes amis n’ont pas de lions chez eux. Mais nos échanges nous ont permis, chacun de notre côté, de découvrir, en vrai, ces autres réalités et de les accepter, en sachant ce qu’elles recouvrent.

C’est le genre de rencontre que j’apprécie, que je chérie, et dont je garde des souvenir émus.

Enfin, il est temps de repartir. Un dernier passage par Amsterdam, et me revoilà chez moi, à tout raconter à l’homme, les yeux écarquillés, les pupilles dilatées, en déblatérant pendant des heures.

Maintenant, je retourne au quotidien, et je reviens sous peu !

Dubaï #2, 10 souvenirs incroyables

Un condensé de choses à voir, à faire et les bons plans

-Se perdre dans les malls aux allées interminables, rentrer dans des magasins de luxe en se demandant combien de mois de salaire il nous faudrait pour s’acheter ce petit sac, là, tout choupinou ?

Dans les malls de dubai

Si on est à Dubaï Mall, en profiter pour voir Burj Khalifa.

bk

Et les buildings qui l’entourent.

dubai

-Se faire balader dans les dunes en 4×4 et bisouter un chameau (enfin, un dromadaire, mais on dit chameau pour faire simple). Il faut s’attendre à être légèrement brassée dans les dunes, mais ça vaut franchement le détour !

4x4 dans le désert à Dubai

caravane dans le desert à dubai

Boire un Fanta bien frais au milieu du désert, c’est pas désagréable !

fanta dans le désert à Dubai

Le passage par une ferme de chameau est également indispensable. L’animal n’a pas l’air futé mais comme c’est quand même un super warrior du désert, on dit respect et on lui fait un bisou !

chameau à dubai

-Redécouvrir le souk Madinat et avoir une vue magnifique sur Burj Al Arab.

burj al arab

L'entrée du Souk Madinat

Éviter d’acheter ses souvenirs là-bas, rapport au fait que c’est juste de l’arnaque. Mais boire un verre (une mint-lemonade, parce que quand même, ça déchire!) en regardant Burj Al Arab, et bien ça détend !

souk madinat et burj al arab

-Bon plan : découvrir une Warehouse où tous les souvenirs vendus une fortune partout sont à moitié prix. Cet endroit n’est pas facile à trouver car dans une petite rue pas touristique. Mais ma sœur, à force d’acharnement, a obtenu l’adresse de cette caverne d’Ali Baba où l’on trouve de tout, à un prix raisonnable et où l’on peut vraiment se faire plaisir. Pashmina d’Inde, sculpture géante d’Afrique, poterie de Turquie, gadgets chinois, il y a de TOUT !

-Pas bon plan : se faire virer manu militari de la mosquée Sheik Zayeb à Abu Dhabi pour non port du voile ! Je m’explique : quand j’y étais allée la première fois en « individuel », nous avions le temps de nous arrêter à l’entrée afin qu’on nous prête une abaya (longue robe noire qui cache tout) et un voile.
C’est donc habillée normalement que nous y sommes également allées, cette fois-ci, avec Super copine, mais dans un bus pour touristes. Or, les bus pour touristes n’empruntent pas la même entrée et les guides n’ont pas le temps de nous faire faire la queue pour qu’on puisse s’habiller décemment avant de rentrée dans ce lieu carrément magique. Du coup, 45 minutes d’attente dans le bus, avec 3 autres dames qui n’avaient pas été prévenues qu’il fallait emmener sa propre écharpe pour couvrir ses épaules/cheveux etc. Énervant !
Mais bon, je vous mets quand même quelques photos d’il y a 2 ans…

Mosquée cheikh zayed Abu Dhabi

Mosquée cheikh zayed Abu Dhabi

Salle de prières Mosquée cheikh zayed Abu Dhabi

Salle de prières Mosquée cheikh zayed Abu Dhabi

Salle de prières Mosquée cheikh zayed Abu Dhabi

Profiter de son passage à Abu Dhabi pour voir la tour la plus ronde et plate…

tour ronde et plate Abu dhabi

…et la tour la plus penchée.

tour penchée abu dhabi

Éviter Heritage village qui n’a aucun intérêt à part la jolie vue sur la marina d’Abu Dhabi. (Mais éventuellement faire un tour au Yas Marina circuit, le circuit automobile où se trouve le grand parc Ferrari). Et bientôt à faire, le Louvre et le Guggenheim Abu Dhabi.

-Bon plan : se pomponner et s’habiller en robe de soirée afin d’aller boire un verre au bar Atmosphère, au 123e étage de Burj Khalifa.

atmosphere dubai

Y déguster un cocktail à la feuille d’or.

cocktail atmosphere

Carrément plus sympa que de monter au top de Burj Khalifa car on y passe vraiment un super moment, tout en ayant vraiment une vue exceptionnelle. Bon, par contre, on s’habille plus que bien et surtout, on réserve une table ! (Bon, mais la vue At the top de Burj Khalifa n’est pas mal non plus !)

at the top burj khalifa

-Manger ensuite au Mango Tree (au Souk al Bahar en face de Burj Khalifa, spécialités Thaïlandaises, simplement à mourir !) et être interrompus toutes les 30 minutes pour le spectacles des fontaines, un spectacle incroyable de jeux d’eau et de musique.

Fontaines à dubai

-Passer une journée sur un dhow (bateau traditionnel) dans les fjords de Musandam (en Oman), faire coucou aux dauphins qui se baladent par là, plonger voir les coraux, s’endormir au soleil, avec le petit vent frais qui vous caresse le visage, au milieu d’un paysage magnifique.

dhow oman

snorkling musandam

-Découvrir le parc aquatique de l’Atlantis et manger à Nasimi Beach. L’hôtel en lui-même est très très très kitsch.

Inside atlantis dubai

Mais néanmoins très impressionnant avec sa porte géante qui domine la Palme.

Atlantis dubai

Nous avons donc décidé d’aller faire un tour au parc aquatique. C’est autre chose que Walibi ! Beaucoup de toboggans à bouées, des descentes dans le noir, des atterrissages dans des tubes transparents qui traversent l’aquarium des requins, et cette horreur : un toboggan qui descend en pente très raide. (Voir le site)

Je n’ai pas osé le faire, j’avais un peu peur de faire une attaque !
Et puis juste à côté, Nasimi Beach, une plage privée où l’on peut déjeuner, les pieds dans le sable, la vue sur Dubaï et surtout, sur ce truc incroyable (à gauche de la photo) :

nasimi beach dubai

Oui, le métro glisse gentiment au dessus de l’eau pour arriver sur la palme. Ca change du métro cauchemardesque français !

-Si on a le temps : passer dans le vieux Dubaï et son souk de l’or. (Bon, vieux = 42 ans…) Chouette à voir, mais pas indispensable !

souk de l'or dubai

Enfin, un onzième souvenir perso : faire le tour du lac de la résidence où vit ma sœur, au coucher du soleil, en promenant la crevette qui a trop grandie !!

Demain : un dernier billet sur Dubaï : ces endroits que l’on ne visite pas.
J’ai eu la chance d’être invitée dans la petite résidence secondaire d’un emirati. Un moment juste inconcevable !

A demain !

Dubaï #1, ou comment cumuler shopping ET visite culturelle

Me revoilà donc de retour sur ce blog, que j’avais lâchement abandonné pour partir en vacances à Dubaï, pendant deux semaines.

Du coup, ça me fait plein de choses à vous raconter !

Dubaï

Mais par où commencer ?

Alors : Dubaï, ses frasques architecturales, son luxe, sa démesure.

Deux semaines à découvrir, redécouvrir d’incroyables lieux. Me sentir un peu mal au début, en me disant que ce n’est pas ma place, puis décider que finalement, il faut profiter du moment présent.

Mon blog va peut-être ressembler à un blog de voyage pendant quelques jours, mais cela vous donnera peut-être envie de partir à vous aussi !

Aujourd’hui, je vais vous parler des malls, ces immenses centres commerciaux luxueux et leurs kilomètres de galeries marchandes. Courbatures garanties si l’on tente de tout voir en une journée. On peut se permettre de rêvasser en passant devant chez Dior, Louboutin, Hermès etc.

Mall of the Emirates

Toutes les marques y sont présentes, mais pas que. On y trouve aussi des aquariums géants (Dubaï Mall), une piste de ski (Mall of the Emirates) accompagnée de resto à fondue, raclette etc.

Aquarium Dubai Mall

L’aquarium géant de Dubaï Mall

Ski Dubaï

La piste de ski, à Mall of the Emirates.

 

Un concentré de toutes les cultures du monde regroupées au sein de Malls, afin que chacun puisse y retrouver un bout de chez soi.
D’ailleurs, le simple supermarché du coin (vous savez, l’espèce de SuperU où vous allez en catastophe chercher un truc à grignoter pour la soirée) regorge de produits du monde entier, toujours dans l’optique de satisfaire les nombreux expatriés (composant 80% des habitants).

 

Du coup, la consommation étant une sorte de coutume locale, on est obligé de s’y plier. Cela fait donc de Dubaï la seule ville au monde où l’on peut faire du shopping sans culpabiliser puisqu’on ne fait que respecter une tradition ancestrale !

* Oups, je viens de m’étouffer avec ma mauvaise foi… *

 

 

A venir dans les jours qui viennent :

Dubaï, les lieux à voir

Dubaï, les activités fun et enrichissantes

Dubaï, les bons plans

Abu Dhabi, là où tout doit être plus (et encore plus) !

Le Sultanat d’Oman, un écrin de nature (vraie) à deux pas de la démesure.

Dubaï, ces lieux qu’on ne visite pas (habituellement).

Couper le jus et fuir !

J’ai enfin trouvé une once de motivation dans des makis banane-fraise-nutella pour écrire quelques mots.

Maki Nutella

Mhhhh ! (©EatSushi)

Depuis ma diplômation du mois dernier, je suis épuisée. Une déprime post-memorum et pré-chômagum m’a envahie et je ne suis plus qu’un petit être s’affalant mollement sur le canapé en rentrant du travail.
canapé fight club
J’ai même atteint un summum de somatisation en réalisant que je ne pouvais plus conduire sur certaines routes. Et oui, fatigue extrême + anxiété sont les bestah de la crise de panique ! Qui l’eût cru ? Pas moi en tout cas, puisque je me suis retrouvée (un peu comme une andouille, quand même, faut bien l’avouer) à devoir attendre qu’un gentil Môssieur de l’autoroute vienne me de-scotcher de la bande d’arrêt d’urgence.

J’étais un mélange de ça :

panic owl

Et de Sheldon

Sheldon panique

Du coup, je ne conduis plus sur les grandes routes sous peine de manquer défaillir et je ne fais que me reposer (en dehors des heures de boulot, ça va de soi), en me gavant les synapses de séries (absolument géniales, il faut bien l’admettre aussi).

Sauf que se reposer, ça permet malgré tout de gamberger. Et que là, maintenant, tout de suite, je veux juste couper le jus, arrêter de penser et faire ça :

fight club

Bon, comme cette première solution fait un peu peur, une autre réside dans la fuite.

PARTIIIIR !! Couper le jus, ne plus penser, ne plus rien faire, et me perdre dans une ville quelconque. Enfin, non, pas quelconque. Je veux un endroit paisible, joli, chouette, où je puisse me perdre tranquillement.

Les vacances-chômage sont pour bientôt. Je pars dans moins d’un mois rendre visite à ma sœur à Dubaï. On a vu pire. Sauf que je n’ai même pas encore fait ce voyage que je sens déjà qu’il faudra que je reparte. Avec l’Homme. Loin.

Étant plus jeune, j’ai toujours eu la chance de voyager beaucoup avec mes parents. Déjà, nous avons vécu 13 ans à l’étranger, ce qui ouvrait pas mal de perspectives pour les vacances.

Afrique de l’Ouest, Océan indien, Canada, c’est bon, check. Mais, et maintenant ?

Ma vie se résumera-t-elle à bosser-épargner–bosser-maison-bébé-bosser ?

bored barney

Oui, c’est la vie du commun des mortels. Mais c’est pas la vision qu’on m’en a donné (ou que je m’en suis faite). Du coup, je panique.

Suis-je réduite à rester une petite fourmi ? Il semblerait bien que oui, malheureusement.

Je prends quelques temps pour me faire à cette idée et après, promis, je me botte le cu* !

beyoncé

(Bon, sauf que moi, faut entendre « All the unemployed ladies… »!)

(Oups, je crois que je me suis un peu lâchée sur les gifs… Sorry!)

Comme une odeur de crème solaire

Ça sent encore la crème solaire indice 50 sur le blog. On se réveille doucement de cet été qui semble ne plus vouloir s’achever, et c’est tant mieux. On enlève les derniers grains de sable de ses chaussures et on reprend le chemin de l’école.

Enfin là, on prend plutôt un chemin traverse qui mène à un grand point d’interrogation. Bientôt la fin de l’école, la soutenance du mémoire et le saut dans le vide.

Ces derniers mois, j’ai été plutôt très occupée. J’ai jonglé entre le boulot, le mémoire et les maigres vacances que l’on m’a octroyé. J’ai déserté mon nid virtuel, refusé d’y retourner parce que ce n’était plus le moment, parce que tout se bousculait dans ma tête et que, une fois écrit, les billets auraient eu des airs de sacrés foutoirs !

Arrêtons-nous rapidement pour faire un point vacances :

Vacances à Toulouse

Mon petit jardin-joli

Faute de deux mois de vacances, il a fallu que je trouve un moyen de m’aérer le cerveau en rentrant chez moi après le boulot. Ça a donné une nouvelle passion pour le jardinage, la cueillette et les boutures.

Je suis très fière des 9 tomates qu’on a pu déguster accompagnées de basilic du jardin, sans parler des 3 framboises !

Je me suis recréé un petit coin de paradis avec un mini-olivier, un bougainvillier, un palmier, un framboisier. J’ai planté les aromates, je les ai regardé pousser, j’ai hurlé à la première tomate cerise de formée et j’ai encore hurlé quand elle a rougi.

Je me suis promis de le refaire l’an prochain en mieux !

L’été à la montagne

Là, comme ça, tout se suite, si on me demande : « La montagne, ça te gagne ? », et bin non, ça ne me gagne pas du tout. Du tout, du tout.

Et pourtant, dans la précipitation, dans l’urgence, cet été, j’ai loué un grand chalet à la montagne, à Saint Lary Soulan, histoire d’y loger ma petite famille pour une courte semaine.

Du coup, la montagne, l’été ça donne quoi ?

Et bien j’ai été conquise. La plénitude, le calme, la douceur de vivre un été exquis.

Les activités sont fun, mais crevantes, du coup on dort bien. La nourriture est toujours bonne à la montagne. On peut toujours compter sur un peu de gras pour survivre à ce milieu hostile.

J’ai survécu à 6h de canyoning, à de la randonnée qui, au final menait à ça :

L’été en famille

Ça n’a duré qu’une semaine, mais ça a fait un bien fou. C’était l’occasion de voir, le temps d’un instant, grandir la crevette (qui n’est plus du tout une crevette).

C’est incroyable de le voir tenir sur ses jambes, de le voir faire des trucs avec ses mains alors qu’il y a un an, il était si fragile.

L’été du stress

Cet été a aussi été l’occasion de voir si l’Homme était capable de me supporter en cas de stress extrême. Il a passé le test avec brio. J’ai pondu mon joli chef d’oeuvre de mémoire. 94P de dur labeur dans lesquelles je pense avoir mis tout ce que j’avais de tripes et de neurones. Il ne me reste plus qu’à soutenir et à défendre ces idées.

Après ? Nous verrons bien.

L’après-été

Ensuite il a été temps de reprendre le travail. Ereintée par les douces vacances et le dernier week-end d’enterrement de vie de jeune fille d’une copine, j’ai dû reprendre le douloureux chemin du bureau. Il fallait retravailler, fignoler le mémoire, et ce ne fût pas une mince affaire.

C’est donc sur un coup de tête que l’Homme et moi-même avons fuit le quotidien pour profiter des dernières gouttes de soleil à Arcachon.

Les huîtres, les moules, la plage et le soleil + le petit vin blanc qui va bien avec = bonheur, l’espace de 48h.

La rentrée

Maintenant, il est temps de rentrer vraiment. De préparer la soutenance, mon ppt et mon tailleur, de chercher du travail pour le 1er décembre, de reprendre en cours de route tous les projets qui me tiennent à cœur et de reprendre possession de mon blog.

J’ai des projets plein la tête, des envies plein de cœur, mais je vais apprendre à laisser le temps au temps.

L’homme et les figures de style

Encore un billet sur les Hommes, parce que décidément, ils nous font bien rire.

Voilà, les garçons, parfois, pour nous faire passer des messages, usent de figures de style grosses comme des maisons et plutôt rigolotes. Là où le mien excelle, c’est dans les euphémismes et les hyperboles. Deux exemples pour illustrer.

Le jean qui tue des chatons

Oui, les hyperboles. Il en fait un peu quatre tonnes pour me faire comprendre que ce jean, là, il ne faut plus JAMAIS que je le porte. Ce pantalon -taille haute, type année quatre-vingt, qui me fait vraiment un gros cul, faut avouer- à entendre l’homme, est responsable de la faim dans le monde tant il est laid. Si je le porte, des chatons meurent, il est HORRIBLE, voire MALÉFIQUE. « Nan, mais j’te jure hein ». Oui, oui, c’est bon, je crois que I get it !

La médecin « mignonne »

Quant aux euphémismes, c’est limite plus énervant.Par exemple, lorsque je vais chez mon nouveau médecin pour la première fois. L’homme me recommande une des praticiennes du cabinet de ma rue.

Je m’y rends donc en toute confiance. J’arrive et : la médecin en question est juste CA-NON et sympa, et sérieuse et parfaite.

Je ressors amoureuse de la médecin. Je la kiffe. Complètement. Elle peut me faire amputer des quatre membres, je l’aimerai quand même.

Le soir arrive et je confie donc à l’homme mes sentiments pour la jeune femme. Il me répond : « Mouais, elle est mignonne *petit sourire niais* et sympa. »

Heu, non, chéri. Je t’autorise à le dire, elle est carrément BONNE !

Bref, c’est mignon, un homme… quand ça se tait !

Fail #5. La télécommande du parking…

Un peu perturbée en rentrant du boulot, je me suis garée soigneusement, sans égratigner la voiture, j’ai fermé la voiture, je suis sortie de l’immeuble et…

Et j’ai réalisé en rentrant chez moi que j’avais également très soigneusement rangé la télécommande pour ouvrir les grilles de ce putain de parking dans la voiture…

J’ai attendu… Attendu… Attendu longtemps devant la grille que quelqu’un vienne se garer pour qu’il m’ouvre, histoire de pouvoir aller bosser demain matin.

La technologie, c’est nul.

Au moins, si j’avais un carrosse, le problème ne se poserait pas. A moins qu’un de mes poneys attrape la grippe, ils seraient toujours dispo.

Je boude.

Bonne soirée !